Décembre
2009
Le plus petit dénominateur humain, Valérie Liquet-Madry. 2006, 100 pages - ISBN 2-9521161-5-6
Résumé
Écrire et libérer des sentiments enfouis depuis longtemps, écrire et découvrir l’importance de l’amour fraternel, écrire pour aller à la rencontre de l’autre. Le plus petit dénominateur humain nous emmène dans l’intimité d’un journal écrit par Sophie après le décès de sa sœur handicapée. Réceptacle de sentiments douloureux, espace de liberté pour raconter ce qui ne peut être dit, pour raconter cette vie singulière aux côtés d’une sœur différente.
Valérie Liquet-Madry est journaliste dans le domaine associatif. Le plus petit dénominateur humain est son premier roman, nourri de son propre vécu, et écrit en sept ans. Un travail de longue haleine qui a d’abord pris la forme d’un polar et qui deviendra peut-être un film car un scénario est en cours d’écriture.
Extrait :
Tous les mercredis, nous allions, Chloé, Maman et moi, à l’Hôpital des Enfants Malades.
Nous abandonnions Chloé à une infirmière qui nous installait dans la petite pièce avec le grand miroir.
Ce n’était pas une salle d’attente, plutôt une antichambre de la salle de tortures.
Parce que de l’autre côté du mur, Chloé hurlait. « Elle répète la chanson du rhinocéros pour nous faire une surprise ? » j’avais demandé. « Qu’est-ce que tu racontes ? C’est la rééducation », m’avait expliqué Maman, « comme ça, un jour, Chloé pourra marcher, elle sera alors comme tout le monde.»
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